De nombreuses communes rencontrent des difficultés pour assurer un entretien régulier et qualitatif de la voirie publique et des trottoirs.
En effet, depuis le 1er janvier, les collectivités territoriales n’ont plus le droit d’utiliser de produits phytosanitaires pour prévenir et éliminer toutes les mauvaises herbes situées sur le domaine public routier. Cela entraine donc des soucis de propreté mais surtout de sécurité.
Quelles mesures prennent donc les élus locaux pour répondre à cette problématique et inciter les riverains à participer au nettoyage et à l’entretien des trottoirs ?
Dans un premier temps, la police municipale veille à assurer « le bon ordre, la sûreté, la sécurité et la salubrité publiques » en ce qui concerne « la sûreté et la commodité du passage dans les rues, quais, places et les voies publiques». Cela comprend donc le nettoyage des voies de circulation.
De plus, même s’il n’existe pas d’obligation pour les riverains de nettoyer les trottoirs situés devant leur habitation, la jurisprudence administrative reconnait au maire la possibilité pour lui de la leur prescrire par arrêté si elle s’avère nécessaire. En vertu de ses pouvoirs de police, il lui revient donc d’apprécier au cas par cas s’il est opportun ou non de faire nettoyer des trottoirs par les riverains.