L’âge minimal permettant de conduire un engin de déplacement personnel motorisé (EDPM), notamment une trottinette électrique, est relevé à 14 ans (et non plus 12). L’engagement avait été pris au printemps dernier dans le cadre du Plan national pour mieux réguler les trottinettes électriques avec l’objectif de « Protéger, dissuader et éviter les comportements dangereux. ».
La mesure vient d’entrer en vigueur au début du mois avec le décret du 31 août 2023 (paru au JO du 1er septembre).
Par ailleurs, certaines sanctions ont été renforcées. Circuler en dehors des zones autorisées expose à une amende de 135 €. Tout comme le transport d’un passager, un EDPM ne pouvant transporter qu’une seule personne.
Pour mémoire, voici les voies à emprunter à trottinette en agglomération :
- prioritairement les pistes cyclables, et si elles n’existent pas :
- les aires piétonnes, à condition de rouler à une allure modérée, pas plus de 6 km/h, et de veiller à ne pas gêner les piétons ;
- les voies dont la vitesse est limitée à 50 km/h.
A noter que les trottoirs sont interdits à la circulation des trottinettes électriques, sauf si le maire l’autorise expressément. Par contre, le stationnement y est autorisé, sauf si le maire l’interdit.
Quant à l’équipement, la trottinette doit être munie d’un système de freinage, d’un avertisseur sonore, des feux (blanc à l’avant, rouge à l’arrière) et de dispositifs réfléchissants latéraux et à l’arrière. L’utilisateur, lui, doit revêtir un gilet de haute visibilité la nuit ou quand la lumière baisse, le plus prudent étant de le porter en toutes circonstances, afin d’être bien repéré dans la circulation.
Ce plan national a été décidé alors que 2 ,5 millions de Français détiennent une trottinette électrique, qu’1/3 des Français utilise ponctuellement ou quotidiennement ce mode de transport, tout particulièrement lors des déplacements domicile-travail, et que les accidents graves liés à ces engins ont augmenté de 38% entre 2021 et 2022.