C’est l’Europe du Nord, une fois encore, qui a lancé le concept. La rue conçue pour les vélos ou « vélorue » est apparue en Allemagne, puis s’est développée aux Pays-Bas, en Belgique, au Danemark. Pour la France, c’est Strasbourg, autrement dit la première ville cyclable, selon le baromètre 2017 développé par la Fub qui, a récemment, pris le parti d’expérimenter cet aménagement, d’abord sur une petite portion de voie puis sur d’autres axes. Il y a quelques mois, Bordeaux, capitale de la région Nouvelle-Aquitaine et 3e ville cyclable de France, lui a emboîté le pas.
Il s’agit là d’un moyen de favoriser la circulation à vélo. Une solution imaginée pour tous les cas où il n’est pas possible de créer des pistes cyclables, c’est-à-dire de réserver des voies exclusivement aux cyclistes. La « vélorue » se définit comme une rue connaissant un trafic local plutôt faible, peu de transit, et permettant des vitesses modérées. Les cyclistes, prioritaires, occupent le milieu de la voie, privant les voitures de la possibilité de les dépasser. Une position explicitée par le marquage, la figurine représentant un cycliste et son vélo stylisé complété par un double chevron.
Le dispositif déjà testé avec succès à l’étranger pourrait bien devenir un nouvel outil d’aménagement qui serait inclut dans le prochain baromètre 2019 de la Fub…