Après Copenhague et Amsterdam, c’est maintenant la ville de Londres qui fait de la place au vélo. La capitale anglaise lance les «Healthy Streets» ou «rues saines». L’objectif ? Inciter les riverains à privilégier la marche, le vélo et les transports en commun pour créer un environnement sain. Elle met donc au cœur de sa politique de mobilité, ce mode de transport accessible et écologique à la fois. Circuler à vélo est aussi un enjeu de santé publique ; sa pratique engendre un effort physique et sportif, ; il contribue à la réduction de nombreuses maladies chroniques ainsi qu’à celle de la pollution sonore.
Les atouts du vélo
D’autres avantages ? Réduction de la pollution, développement de l’économie locale, création d’un environnement de qualité, d’une ville plus propre, plus fluide et mieux partagée. Mais surtout, le vélo entraine une baisse de la congestion et donc de l’accidentalité routière.
Le but désormais est d’augmenter le nombre de déplacements à vélo et de développer en parallèle des espaces cyclables dans la ville. À plus long terme, d’ici 2041, la capitale vise 80% de déplacements à pied, à vélo ou en transport en commun de la part des Londoniens. Pour cela, sont mises en place des constructions spécifiques selon des critères de sécurité, de confort pour les citoyens, d’attractivité et de cohérence entre les différents aménagements.
Itinéraires hierarchisés
Trois niveaux d’aménagements cyclables se distinguent : les «Cycle Superhighways», les «Quietways» et les «Mini-Holland roads». Les «Cycle Superhighways» sont les principaux axes du réseau cyclable londonien ; les «Quietways» ciblent les cyclistes moins à l’aise sur les grands axes proches du trafic routier et enfin, les «Mini-Holland roads» sont des quartiers apaisés favorables aux cyclistes et piétons.
La stratégie «Healthy streets» pourrait-être une source d’inspiration pour l’Île-de-France car la question du développement du vélo dans la mobilité quotidienne est de plus en plus portée à l’échelle régionale après la mise en place du plan vélo à Paris. Son défi d’aujourd’hui est d’améliorer la «cyclabilité » du territoire francilien. Toutefois, la réalisation des aménagements cyclables reste à la charge des communes et des départements responsables de la voirie sur leur périmètre.
Pour en savoir plus, téléchargez la note rapide de l’Institut de l’aménagement urbain ici.