0,3%, c’est la baisse de la mortalité routière enregistrée sur les routes de France métropolitaine en 2019 par rapport à l’année précédente, soit un total de 3 239 décès (9 décès de moins qu’en 2018), selon les estimations provisoires de l’Onisr (Observatoire national interministériel de la sécurité routière).
Ce bilan montre que « l’année 2019 enregistre le chiffre de mortalité sur les routes de métropole le plus bas de toute l’histoire des statistiques de la Sécurité routière », selon la DSR (*). Sans compter que les autres indicateurs sont, eux aussi, à la baisse : accidents corporels (- 1,1%, soit 604 accidents de moins), personnes blessées (0,6%, soit 392 personnes blessées de moins).
Mais derrière ces statistiques globales, signe d’un élan encourageant, se profilent quelques résultats préoccupants. Toutes les catégories d’usagers bénéficient de la baisse de la mortalité routière, sauf les cyclistes : 184 cyclistes ont perdu la vie sur les routes en 2019, soit 9 de plus que l’année précédente.
Par ailleurs, les estimations provisoires de l’Onisr révèlent qu’en agglomération, la situation s’est nettement dégradée : on y a enregistré 1 031 décès en 2019 alors qu’on en comptait 963 en 2018, ce qui représente 68 personnes de plus ayant perdu la vie sur ce réseau.
Pour sa part, l’association Prévention Routière pointe « une année aux résultats mitigés pour la lutte contre l’insécurité routière et s’inquiète de la hausse de la mortalité routière en agglomération. » S’appuyant sur l’enquête menée en 2019, elle sait aussi que la sécurité routière dans les villes et villages de France constitue une attente forte des Français qui à « 70 % souhaitent voir ce sujet figurer dans les programmes de campagnes des futurs candidats. »
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