Pratique, économique et adapté à la distanciation physique, il a très vite trouvé sa place comme mode de déplacement à part entière. Et pour accompagner le déconfinement progressif en cours, le gouvernement annonçait dès la fin avril un plan de 20 millions d’euros pour faciliter la pratique du vélo dans des conditions de sécurité satisfaisantes. Autant de moyens permettant notamment aux collectivités territoriales d’obtenir un soutien, dans le cadre d’un fonds de dotation de soutien à l’investissement local, pour développer des pistes cyclables temporaires, des voies nouvellement crées ou l’élargissement de pistes existantes. Et, dans cette situation exceptionnelle de déconfinement, ces installations temporaires ne requièrent aucune des autorisations administratives habituelles. Enfin, les voies vertes sont plébiscitées, en veillant à la cohérence et à la continuité des itinéraires pour les vélos et les autres EDPM (trottinettes électriques…).
Autre mesure : favoriser le stationnement temporaire pour les vélos, l’un des leviers de la pratique cycliste, avec une prise en charge jusqu’à 60% des coûts d’installation de places de stationnement temporaire pour vélo.
Enfin les usagers bénéficient aussi d’un « coup de pouce » pour la remise en état de leur vélo dans un réseau de réparateurs agréés, des formations gratuites et du forfait mobilités durables pour que les frais de déplacement domicile/travail puissent être en partie pris en charge par les employeurs.
Des mesures qui devraient encourager une progression des déplacements cyclistes, « alors que 60% des trajets effectués en France en temps normal font moins de 5 km » comme l’a rappelé la ministre de la Transition écologique et solidaire.
Voir aussi : Pour des villes toujours plus cyclables