Le bilan définitif de l’accidentalité de l’année 2021 vient de paraître.
Une mine d’information proposée par l’Observatoire interministériel à la sécurité routière (Onisr) ! Comme chaque année, on y trouve analysés l’ensemble des accidents corporels par catégories d’usagers selon le moyen de déplacement (à pied, à vélo, en voiture, à trottinette…) ou selon l’âge, par région, par réseau (en agglomération, sur autoroute…). Les principaux facteurs d’accidents sont détaillés et les études d’accidentologie en cours sont présentées. Le tout complété par des informations aussi essentielles que l’analyse du coût de l’insécurité routière, la comparaison avec les voisins européens et la situation dans le monde, la question des soins aux blessé ainsi que celles de la sécurité des véhicules ou des infrastructures. Au total, un document de plus de 200 pages de données chiffrées commentées, complété par les données brutes rassemblées sur Excel.
En ce qui concerne les résultats de l’année écoulée, on compte 2 944 personnes décédées en 2021 sur les routes de France métropolitaine. Certes, la mortalité routière a baissé de 8% en 2021 par rapport à 2019, année de référence hors pandémie. Mais cette diminution ne touche malheureusement ni les cyclistes ou les trotteurs, ni les enfants et les jeunes de moins de 18 ans.
Et l’association Prévention Routière relève avec inquiétude que les restrictions sanitaires ont pu être préjudiciables à des générations d’écoliers qu’elle n’a pas eu la possibilité d’accompagner dans leur accès à l’autonomie piétonne et cycliste au cours de ces deux dernières années. Tout comme de nombreuses entreprises ont reporté leurs programmes de prévention du risque routier qui demeure le premier risque mortel au travail, en mission et sur le trajet du domicile.