Faible mais incontestable. L’amélioration de la mortalité routière sur les routes de France métropolitaine en 2017 (-0,8%) intervient après 3 années consécutives de mauvais résultats. Pourtant, les chiffres demeurent élevés : 3 448 personnes ont perdu la vie sur les routes de France métropolitaine l’an dernier. Et, par rapport à 2016, le nombre des accidents corporels a augmenté (+1,9%), celui des personnes blessées, aussi (+1%) tout comme celui des personnes blessées hospitalisées plus de 24 heures (+2%).
Si la grande majorité des accidents mortels a lieu sur les routes de rase campagne (63%), l’agglomération paye aussi un lourd tribut, concentrant 29 % de la mortalité routière, en légère baisse par rapport à 2016 (1%).
Parmi les autres résultats, les jeunes âgés de 18 à 24 ans constituent la tranche d’âge la plus touchée (22%), même si leur mortalité sur la route baisse (-6%). Même cas de figure pour les séniors de plus de 65 ans qui représentent plus du quart de la mortalité routière en 2017 (25,2%) et dont la mortalité diminue (-2%). Les usagers de deux-roues demeurent les plus vulnérables, notamment les motocyclistes (+9%) et les cyclistes (+7%). Mais les piétons, eux, gagnent en sécurité avec une nette baisse de la mortalité (-13%). A la différence des automobilistes dont le bilan est sensiblement le même qu’en 2016.
Enfin, la première cause de mortalité sur les routes reste la vitesse (excessive ou inadaptée) qui concerne 1 accident mortel sur 3, devant l’alcool au volant, la conduite sous stupéfiants, les refus de priorité et l’inattention.