L’essor des modes actifs dans les collectivités

Selon l’enquête nationale – la première – menée par le Club des villes cyclables et marchables avec Vélo & Territoires, l’engagement des collectivités en faveur des mobilités actives s’intensifie. Aujourd’hui, 70% des collectivités développent des politiques concernant le vélo et 40%, la marche. Les résultats de cette enquête qui a recueilli les réponses de près de 1 300 collectivités (commune de toutes les tailles, départements, intercommunalités, région,) viennent d’être dévoilés il y a quelques jours.

Des stratégies vélo ont été adoptées ou sont passe de l’être dans 77% des collectivités.  Il reste une grande majorité d’infrastructures cyclables à réaliser pour atteindre les 28 000 km prévus sur l’ensemble du mandat. L‘étude révèle aussi que « la limitation de la vitesse et la pacification de l’espace public se généralisent avec plus de 9 000 km de zone 30 et 1297 zones de rencontres à aménager sur le mandat. »

Par ailleurs, une grande majorité de collectivités (7 sur 10) disposent d’au moins un service vélo :  offres de location longue durée, des vélos en libre services ou des aides à l’achat… Et mettent en place des dispositifs en faveur de la pratique cycliste ainsi que des programmes d’apprentissage. Un ou plusieurs élus chargés de la politique cyclable. Enfin, pour une grande majorité de collectivités, l’enjeu, c’est de concevoir un maillage continu et sécurité des itinéraires. Les voiries cyclables se développent, stationnement compris, avec la perspective de compter 100 000 km d’aménagement cyclables à l’horizon 2027. Et d’atteindre 12% de part modale vélo en 2030.

En parallèle, des stratégies marche se mettent en place, actuellement dans 18% des collectivités avec le plus souvent un élu en charge de ces questions.

Quant au financement des modes actifs, « les dépenses s’élèvent à 15 € par an et par habitant en 2021 ». Et pour les collectivités les plus engagées, les prévisions montent jusqu’à près de 40 € par an/par habitant dans les quatre ans qui viennent. Un soutien de l’Etat et de l’Union européenne, plus appuyé serait bienvenu

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