Issue des assises nationales de la mobilité réunies fin 2017 puis fruit d’un long travail parlementaire débuté un an plus tard, la LOM (loi d’orientation des mobilités) prévoyant les conditions d’amélioration des déplacements au quotidien vient d’être adoptée. Il s’agit d’un vaste plan de réforme qui vise notamment à proposer des modes de transport en alternative à la voiture individuelle dans tous les territoires, à faire émerger de nouvelles solutions de mobilité et à préserver l’environnement et la qualité de l’air.
Les collectivités territoriales ont un rôle majeur à jouer dans un certain nombre de domaines. Notamment par le développement de l’autopartage, du covoiturage, du transport à la demande, des services de mobilité en libre-service… Ou la création de plans mobilités, prévus pour remplacer les plans de déplacement urbain. Ou encore la contribution à la préservation de l’environnement et à une mobilité « propre », en mettant en œuvre le Plan Vélo, en multipliant les zones réservées aux véhicules les moins polluants.
Parmi les multiples dispositions de la loi LOM, la création de voies réservées aux bus ou aux véhicules électriques, l’autorisation en 2020 de faire circuler sur route des véhicules autonomes et la possibilité donnée aux présidents des conseils départementaux de relever à 90 km/h la vitesse jusqu’à lors limitées à 80 km/h sur certaines portions de voies…
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