En mai dernier, Greenpeace a dévoilé son classement de la mobilité dans treize grandes villes européennes Paris est classée septième, il reste donc des efforts à fournir !
Quels sont les raisons de ce résultat ?
L’omniprésence de la voiture dans les villes françaises ainsi que le secteur des transports, importants émetteurs de gaz à effet de serre, jouent un rôle majeur dans le changement climatique.
D’après une étude réalisée par l’Institut allemand Wuppertal, seuls 3% des déplacements à Paris sont effectués en vélo contre 29% à Copenhague et 32% à Amsterdam.
Sur la pollution de l’air, Paris est 12ème sur 13 villes européennes du classement. Cela est dû au non-respect des normes de qualité de l’air : « sans décisions courageuses ou mesures fortes pour réduire la place des voitures en ville, la pollution de l’air continuera à rendre les agglomérations irrespirables ».
Avec ce rapport, l’organisation Greenpeace a souhaité démontrer la concordance entre la qualité de l’air, l’amélioration de la mobilité durable et la sécurité des usagers.
Pour se faire, il s’est basé sur 5 critères d’étude :
- Le transport public,
- La sécurité des cyclistes et des piétons,
- La qualité de l’air,
- Les restrictions à l’usage de la voiture et incitations aux mobilités durables,
- La mobilité active.
Quels sont les objectifs à atteindre aujourd’hui ?
- Réduire la place de la voiture,
- Développer l’utilisation du vélo au quotidien,
- Réduire la pollution.