Passage piéton 3D, en cours d’expérimentation

passage piétonIls sont apparus il y a deux ans aux États-Unis, en Inde et un peu plus près de nous en Islande. Puis ils ont très vite séduit de nombreux territoires en France. Aussi, dès l’été 2018, le cadre officiel de leur expérimentation est fixé par l’arrêté du 21 juillet 2018. Le PP3D ou passage piéton 3D pourraient faire partie du paysage urbain si leur efficacité est avérée et si le signal est bien compris par tous.

Chaque collectivité peut se porter volontaire pour tester cette signalisation d’un type nouveau. Il suffit de renseigner le formulaire de déclaration d’un passage piéton 3D dont le modèle est fournir dans l’annexe 2 de l’arrêté. Puis d’attendre l’accusé de réception envoyé par la Délégation à la sécurité routière (DSR), conformément à l’article L. 112-3 du code des relations entre le public et l’administration.

Les conditions d’implantation sont expressément prévues par l’arrêté : jamais en présence de feux pour piétons ni de ralentisseurs, toujours sur une portion rectiligne et dont la vitesse ne dépasse pas 50 km/h…
Le « marquage », certifié et répondant aux normes, est souvent blanc, mais il peut aussi être jaune, bleu, vert ou rouge.
Autre impératif : évaluer chaque passage piéton 3D expérimental. En décrivant précisément le PP3D (taille, couleur…), en précisant la localisation (type de voie, dimension, éclairage public…) et les flux de circulation (piétons, voitures, transport en commun…), en analysant les vitesses avant/après, en comptabilisant les accidents corporels, en intégrant les coûts d’entretien… et en recueillant les avis des usagers.

Enfin, une évaluation nationale décidera si le passage piéton en 3D peut constituer une nouvelle signalisation réglementaire.

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