En octobre dernier, le ministère de l’Intérieur a fait état du rapport PLF (Projet de Loi Finances) indiquant que les amendes des radars automatiques avaient rapporté 1,013 milliard d’euros en 2017, dont 924,5 millions (soit 91,2%) ont servi à financer la lutte contre l’insécurité routière.
Les recettes générées par les radars ont été réparties entre trois destinataires : l’Agence de financement des infrastructures de transports de France (AFITF), qui a reçu 405 millions d’euros, les collectivités territoriales qui ont reçu 270 millions d’euros et la Délégation à la sécurité routière (DSR), qui a reçu 249 millions d’euros.
L’argent investi par l’AFITF a servi à la rénovation et à la modernisation du réseau routier, à la mise en place de nouveaux aménagements pour la sécurité routière, tels que le bitumage de certaines routes et le traitement des obstacles latéraux ainsi que la mise en sécurité des tunnels. Celui attribué à la DSR a contribué à la sensibilisation des usagers de la route, à l’entretien des radars automatiques et à financer le système de gestion des points du permis de conduire.
Enfin, les recettes reversées aux collectivités ont servi à l’amélioration des transports en commun (sécurisation des arrêts de bus), de la circulation (aménagement de carrefours, création de parcs de stationnements) et à la gestion du trafic et l’information des usagers.
À savoir : les 8,8% restants (soit 88,7 millions d’euros) ont été affectés au désendettement de l’État.