Lorsque les entreprises et les collectivités souhaitent entreprendre une démarche de prévention, la première étape – indispensable – consiste à évaluer le risque routier. Pas seulement parce que c’est une obligation légale. C’est le point de départ d’un processus à dérouler pas à pas. Recenser les déplacements, faire le point sur la sinistralité, identifier les facteurs de risque… Une série d’étapes sont nécessaires pour parvenir à l’objectif final : mettre en place un plan d’actions efficace qui permette ensuite d’agir pour le plus grand nombre.
Dans son guide Le risque routier en mission, l’INRS (Institut national de recherche et de sécurité) détaille, dans une série de six fiches thématiques, la méthode à mettre en œuvre pour réussir à prévenir du mieux possible le risque routier.
Il est recommandé de suivre les étapes d’une démarche efficace : préparer l’évaluation en s’appuyant sur un groupe de travail, identifier le risque en recensant tous les déplacements et les accidents, définir les priorités de traitement en classant les facteurs de risque, et enfin, établir le plan d’actions.
L’enjeu est de taille. Les accidents de mission s’avèrent potentiellement graves et leurs répercussions sur l’organisation de l’entreprise ou de la collectivité sont généralement importantes (absentéisme, coûts…). En 2017, les accidents routiers de travail ont augmenté (5%), tout comme les accidents survenant sur le trajet domicile-travail (6%), et les incapacités permanentes qui en résultant sont elles aussi à la hausse (3%) par rapport à l’année précédente.
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